Peut-être as-tu remarqué que je te parle de plus en plus de cuisine bienveillante.

Après avoir adopté la philosophie du slowfood, je rencontre aujourd’hui la cuisine bienveillante du bouddhisme Zen qui a des airs familiers. C’est une aventure de découverte pour moi. Comme dans le slowfood, c’est bien plus que la simple préparation des repas, c’est un voyage ayant le pouvoir de nous apprendre tellement sur la vie et sur nous-mêmes.

Quand j’ai commencé à m’intéresser à ce sujet, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. La simplicité de cette approche m’a frappé. Les mots pour parler du geste de cuisiner m’ont touché profondément. Choisir avec précaution les ingrédients, se soucier de la saison et de leur provenance, nourrir son lien avec la nature… C’est une vraie pause dans ce monde où la complexité est souvent la règle. La simplicité, ça me parle !

L’équilibre est une clé dans cette philosophie. Les repas sont soigneusement composés pour mélanger les saveurs sucrées, salées, amères, acides et umamis. C’est un équilibre qui s’étend à ma vie en général, m’enseignant la modération et la mesure, et me rappelant l’importance de nourrir à la fois mon corps et mon esprit.

La pleine conscience est un élément crucial de cette expérience. La préparation des repas devient une méditation en action. Chaque geste est fait avec une attention totale. Cela crée une connexion profonde entre moi et les ingrédients, renforçant mon respect pour eux et ma gratitude envers la Terre.

Il y a également une notion du silence. Comme j’ai besoin de silence dans ma vie! Je réalise de plus en plus que de s’éloigner du bruit m’apporte énormément d’espace à l’intérieur et combien c’est important pour mon équilibre en général. Et si cuisiner pouvait aussi être un moment de silence? Tout se passe dans le calme, comme une forme de méditation. Cela crée un espace de paix intérieure et de sérénité. La tranquillité de la cuisine devient un environnement parfait pour la méditation en action (quand c’est possible, bien sûr!).

Ce qui est le plus surprenant est le partage des repas dans les monastères zen. Chaque repas est en silence, mais aussi une occasion de renforcer les liens avec les autres dans cette absence de bruit. C’est comme si la nourriture devenait un cadeau, et la gratitude est au cœur de tout cela. Oui, c’est ça. La cuisine zen c’est une pratique de la gratitude!

La cuisine bienveillante du bouddhisme zen m’a ouvert les yeux sur ce qui est vraiment important pour moi dans le geste de cuisiner. C’est comme une école de vie à travers la nourriture. Cela m’encourage à être plus attentive, à apprécier la simplicité, à respecter la vie, à trouver la sérénité et à célébrer la nourriture en tant que moyen de connexion avec les autres.

C’est un voyage d’apprentissage qui me rappelle encore une fois de ralentir, de savourer chaque instant, et de cultiver la compassion, une bouchée à la fois. C’est tout ça et tellement plus ; je vous en reparlerai !

Psst. Si toi aussi la bienveillance en cuisine ça te parle, je te suggère de lire Le goût silencieux, La pratique zen de la nourriture de Valérie Duvauchelle (2018).

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