Le déjeuner est synonyme de petites habitudes au réveil bien différentes pour chacun.
Certains d’entres nous vont sauter ce repas.
Pas le temps, pas vraiment faim, pas vraiment envie de toasts et confiture.
Pendant plusieurs années, c’était bien mon cas.
Pas de déjeuner, un thé en avant-midi, un dîner léger en milieu d’après-midi… et la faim qui me rattrapait au souper.
Depuis 2 an, j’essaie de changer cette routine, qui pour moi, ne convient pas à mon rythme de vie, à l’énergie que je dépense, ni a mes besoins nutritionnels. Il a fallu en venir à l’évidence que ça ne me convenait pas, même si cela pourrait convenir pour quelqu’un d’autre.
Pourtant, je n’avais pas faim ou la nourriture ne me disait rien le matin.
Les saisons ont une grande influence sur ma faim et sur le type d’aliments que j’ai envie de manger. Mes émotions jouent aussi un grand rôle ainsi que le niveau de stress ressenti au quotidien.
Bref, aujourd’hui je réapprends à déjeuner au quotidien, grâce aux conseils de différents professionnels de la santé et une approche d’écoute de mon corps. Si j’entre dans un cycle de stress où je mets le déjeuner de côté, j’essai d’être compréhensive avec moi-même et de reprendre ce repas plus tard. Il est vraiment important pour mon équilibre.

Mais qu’est-ce qu’on mange au juste le matin?
C’est vrai que j’ai dû me poser la question.
Mais surtout, qu’est-ce que j’ai envie de manger?
Dans les premiers mois, je devais vraiment réfléchir à ce que je voulais puisque, chaque matin, mon corps ne répondait pas la même chose.
Un reste de soupe ? Ok, pourquoi pas. Du gruau ? Il me semble que je n’aime pas vraiment ça, mais ok, si tu veux ! Quelques fruits séchés ? Bon, ce sera ça.
Comme manger ne me disait rien le matin, j’ai dû écouter bien attentivement les signaux de faim et les besoins de mon corps afin de réapprendre à les reconnaître. Pourtant, le reste de la journée se passe toujours bien.
Je sais habituellement ce que j’ai envie de manger. Finalement, avec un peu de patience (avec moi-même), j’ai commencé à démystifier tout ça.

Dans la dernière année, mon appétit a changé du tout au tout.
Je ressens maintenant la faim en me levant le matin! Pour moi, c’est mission accomplie.
Il y a toujours des mauvais plis qui aimeraient revenir. Il y a des journées où l’horaire chargé prend le dessus. Je reprends quand viens le temps, sans jugement. Je sais que ça ne doit pas m’arrêter puisque j’en ressent les effets positifs.
Avec cette nouvelle approche adaptée à mon corps et mes activités, j’ai réussi à diminuer plusieurs symptômes physique, émotionnels et psychiques. Comme quoi les réponses ne sont pas toujours aussi loin qu’on le pense.
La solution n’était pas dans le qu’est-ce que je dois manger, mais plutôt, dans le bon moment, le quand.

Je comprends toujours un peu mieux le langage qu’utilise mon corps pour communiquer.
Il sait, au fond, beaucoup mieux que moi ce dont il a besoin. Une belle entente entre connaissances et ressentis.
Voici un petit bilan de notre relation :
– Commencer par boire de l’eau chaude.
– Préparer mon thé au lait d’avoine ou de soya
– Laisser la faim s’installer un peu
– Regarder mes options de déjeuner et observer comment mon corps réagit aux différents choix
– En général, manger quelque chose de chaud
– Parfois, j’ai très faim et d’autre, pas tellement
– Sucré ou salé ? La plupart du temps salé.
– Prendre le temps de cuisiner ce dont j’ai envie, s’il n’y a rien de plus rapide qui me tente.
– Et même si je laisse une bouchée dans l’assiette, j’aurai respecté ma faim.
C’est déjà un bon départ, pour moi. Et vous quel est votre relation avec le petit déjeuner?

Ailleurs dans le monde, quelles sont les habitudes?
Un petit résumé pour nous inspirer…
Et nous aider à accepter que ça peut être autre chose que des toasts ou des céréales!
En Australie – Pain grillé avec la tartinade Vegemite (salée, à base d’extrait de levure)
En Éthiopie – Injera (crêpe fine) et différentes sauces comprenant aussi des légumineuses
En Jamaïque – Riz, poisson et ackee ou aki (fruit national, dans la famille du litchee)
Au Mexique – Chilaquila, plat à base de tortillas servi avec crème fraiche et sauces
Au Pakistan – Aloo Paratha, un pain plat cuit à la poêle, farci de pommes de terre et d’épices
En Chine – You Tiao, des beignets longs et cuits dans l’huile, trempés dans le lait de soya
En Turquie – Une tablée de fruits frais, légumes, fromages, olives, charcuteries, pain et beurre… et beaucoup de thé!
Au Portugal – Torrada, des pains grillés dans le beurre
Au Vietnam – La soupe Phô, un plat de nouille, légumes et viande dans un bouillon savoureux
En Suède – Pannkator, des crêpes servies avec de la confiture ou de la marmelade
En Italie – Le classique café et croissant
Pour aller un peu plus loin dans cette réflexion, je vous suggère de visiter le site web de Karine Gravel, une nutritionniste qui utilise l’approche de l’alimentation intuitive – et surtout, qui écrit plusieurs articles sur le sujet.
